Le Grand Rex est vraiment un beau ciné, ça rien a redire. Mais au niveau ambiance/humour Monty python, c'était néant. On a eu droit a la projection des films sans plus. J'arrive même pas a trouver l'envie de rédiger une critique ! Bon vl'a les vids & pics : Enjoy.

La vidéos De la Monty Python Party

Les Terry : Ils ont pas vraiment fait de show... hélas...

Jackie Berroyer et son " calvaire ". Si tu veux te sentir mal, faut aller le voir. Le seul point commun avec les monty était la crucifixion...

Emma et son film. Il semble pas mal du tout, mais j'me souviens même plus du titre... Et puis ca f'sait un peu tâche ds la soirée... Merde on était l� pour les monty !

mise � jour:

Compte rendu très complet de la soirée trouvé dans un forum:

Ça commençait plutôt pas mal! Arrivés au cinéma (Lulut, moi ainsi que nos compagnons, Vintage devait nous rejoindre quelques minutes plus tard), nous marchons encore pendant 5 minutes pour se placer au bout d'une file d'attente ahurissante. Tant de personnes pour venir voir des films qu'ils ont sûrement déj� vus 50 fois, ça donne un peu d'espoir quant au goût des Français en matière d'humour (un peu, pas plus, il ne faut pas oublier qu'Iznogoud et Espace Détente cartonnent en ce moment même). C'est même assez plaisant de voir tant de gens d'ages différents réunis pour une bonne tranche de rigolade, absurde, forcément; Quelques minutes plus tard, et un vintage qui nous a rejoint, nous rentrons dans la salle, dans laquelle quelque mille personnes (voir plus) s'agglutinent au balcon ou déambulent � la recherche d'un fauteuil encore libre et qui leur permettrait de pouvoir y voir quelque chose (je plains le type qui a dû s'asseoir tout en haut, � l'extrême gauche et dont le spectacle principal résidait en un pan de mur, fort joliment décoré). La promiscuité entre gens de bon goût n'est franchement pas déplaisante, cependant, un coup d'oeil aux fauteuils d'en dessous (nous étions au 2e étage) me fait dire que tout le monde ne partage pas cette réflexion: Un carré VIP et une myriade de fauteuils complètements vides.On le sait: On ne mélange pas les Very Important Persons avec la populace, c'est vrai pour les boîtes de nuits, mais on aurait pu espérer que pour une soirée Monty Python, certains codes élitistes puissent voler en éclats. Ce n'est pas le cas, et franchement ce n'est pas grave, excités que nous sommes � l'idée de voir les deux Terry, voir un morceau de Brother Grimm ou tideland, voir des deux, pouvoir poser des questions aux réalisateurs, et cette pléthore de surprises annoncées. Nous devions déchanter toujours un peu plus au cours de la soirée.

Arrivent enfin sur scène deux gars, un grand t-shirt vert et un sympathique rondouillard, accompagnés d'une fille. Applaudissements de rigueur, et premier souci: Ils commencent � parler. La première chose énoncée place la soirée sous un auspice qu'elle ne devra quitter que pendant de courts instants: Le manque de générosité. En gros ça donnait: On est bien ici alors que tous les cons sont chez eux en train de regarder cette bouse immonde qu'est la cérémonie des césars. Je ne suis pas fan des césars, et il n'y aurait pas eu La MP Party, je doute que j'aurai perdu mon samedi soir � regarder tous ces smokings et robes de soirées réunis dans un auto satisfecit géant. Mais tout de même, il y avait d'autres moyens de débuter la fête plutôt que d'adopter un esprit aussi négatif et teinté d'une pointe d'aigreur (ils n'ont jamais entendu parler de Raffarin et de la positive attitude ou quoi?).

Encore une fois ce sont des détails, et si le reste n'avait pas été du même acabit, j'aurai vite oublié tout ça. Après un peu de blablas, on nous diffuse un petit enregistrement poilant d'un Michael Palin se décrivant comme le plus ennuyeux des Monty Python, essayant de nous le prouver, sans jamais y parvenir; après quelques vacheries bien senties du même Palin sur ses compères (Si vous croisez Gilliam demandez lui de vous faire un dessin, si c'est Jones demandez lui de vous montrer ses fesses...) On revient sur scène, les trois compères reprennent la paroles, recassent du sucre (cette fois sur le dos des choristes. Certes mérité, mais ici, complètement inutile, et finalement pas très drôle), et accueillent Jill Kaplan ainsi qu'un membre des Innocents. On trouve des fans des Pythons partout, ça fait plaisir. La chanteuse s'excuse, elle n'a eu que très peu de temps pour apprendre les paroles. Pas grave, a-t-on envie de dire, on les connaît par coeur, et de toute façon on est content que tu sois l� . Ils commencent � entonner Always Look on the bright side of life, qui aurait été franchement chouette, si le grand type en vert ne s'était mis en tête de les accompagner par un sifflement constant, on ne peut plus � côté du ton, et tellement fort qu'il en couvrait presque la jolie voix de jill Kaplan.

Premier vrai couac de la soirée, dû � un type qui ne sait visiblement pas que lorsqu'un artiste rentre en scène, on le laisse faire son boulot. Après ça, et � chaque fois que les trois compères remonteront sur scène, on devait entendre quelques murmures dans la salle: "Oh non, pas eux... Pas encore...", ce fut le cas de mes éphémères voisins, un peu sévère, certes, mais "punissant" surtout leur incapacité � rendre la soirée vraiment drôle et absurde (� défaut de délirante).

Enfin, le moment est venu d’accueillir les vraies stars de la soirée. Les deux Terry débarquent sur scène et nous sommes tous soufflés par leur charisme et leur manière de remplir l’espace. Ils pourraient juste se tenir l� , sans dire mots, que nous les aurions regardés ainsi pendant une bonne heure. Deux trois plaisanteries échangées, quelques questions déj� vu par tous ceux qui ont profité des bonus du DVD de Sacré Graal (c’est-� -dire de 99,9% des gens présents). Au passage, on s’aperçoit aussi qu’il vaut mieux comprendre l’anglais, car la traduction simultanée est quasiment incompréhensible tant la fille n’articule pas. Vient alors une nouvelle déception, peut-être la plus grande : l’échange se limitera � ça ! Aucun micro ne passera dans la salle, aucun des spectateurs n’aura la parole. Pourtant on en avait des questions, sûrement plus intéressantes que ces redites. On aimerait en savoir plus sur les deux films de Gilliam, si Jones et Brian Froud ont de nouveaux projets, quel regard ils portent aujourd’hui sur leurs nombreux sketchs, sur la nouvelle génération, sur ce qui les fait rire, etc… et tout ça avec des drôles d’accent, des Silly Voices, les faire partir dans un délire, s’amuser un peu en gros, nous amuser aussi, tout sauf un échange plan-plan et des questions dont tout le monde connaît les réponses. Le seul truc sympa de cette partie, on le doit au deux Terry, lorsqu’ils évoquaient les noix de cocos (gag piqué � Peter Sellers, voil� une question qu’elle aurait été intéressante), ils repèrent un petit gars dans la salle s’éclatant � faire claqueter ses noix de cocos qu’il avait amenés pour l’occasion, et le fond monter sur scène, et font un petit gag avec lui. Ce n’est pas grand-chose, mais j’imagine la joie du type qui a fait un petit sketch avec deux des MP, et ça montrait aussi ce qu’aurait pu donner la soirée si elle avait été faite pour nous, les spectateurs lambdas.

Ce fut, malheureusement, le seul élan de générosité de la soirée. Car entre 3 courts-métrages, dont 2 interactifs et franchement hilarant (ceux qui avaient vu « Le coq est mort Â» � la ressortie de Pataquesse ne pouvait l’avoir oublié -et connaissaient donc la chanson), le making of de la journée de comédien des deux Terry sur le film de Dupontel, la présentation par Emma DeCaunes et son réal, Anthony Byrne des quelques images de leur prochain film (qui a l’air franchement pas mal du tout, intriguant, en tout cas), d’autres petites interventions de Palin… La soirée finissait par ressembler d’avantage � un gros bonus de DVD qu’� une véritable fête. Et enfin, pas une seule image ni de Tideland, ni des Grimm, ultime déception.

Reste les films, et c’est un véritable plaisir de les revoir en groupe, de rire � nouveau aux mêmes gags, mais en cÅ“ur, l’impression d’être en famille au sein de tous ces gens qui connaissent chaque répliques sur le bout des doigts, mais demeurent hilares lorsque c’est Idle, Cleese, Palin, Chapman & co qui les prononcent.

Quant � nous, vos fidèles Safedreamers, malins comme nous sommes, nous avons, par quelques portes dérobées et passages secrets (en l’occurrence, une sortie de secours), réussi � nous incruster dans le fameux carré VIP, et ainsi approché nos idoles d’un peu plus près. L’affluence autour des deux Terry ne nous a pas permis de poser toutes les questions que nous avions en tête. Tout au plus � obtenir quelques petites dédicaces pour fan de base.

Pour notre petit confort nous y sommes resté pour voir « La vie de Brian Â» (de beaux fauteuils en cuir, ça ne se refuse pas), mais ce n’était plus vraiment ça. De cet endroit, les rires étaient étouffés, l’ambiance n’était plus électrique, nous étions complètement en dehors de ce qui se passait dans la salle.

Finalement, même si la fête n’était pas vraiment pour les spectateurs, ce n’était pas eux les plus mal logés.